La Côte Châlonnaise
Un centre commercial important lors de la conquête romaine, la côte Châlonnaise et ses vignobles ont prospéré à travers les siècles, abritant aujourd'hui certains des terroirs les plus recherchés.
Montagny Blanc 1er Cru Les Bonneveaux
Montagny Blanc Les Macles
Rully Blanc En Bas de Vauvry
Rully Rouge
Montagny Blanc 1er Cru Saint Morille
Rully Rouge 1er Cru Molesme
La Côte Châlonnaise
Un centre commercial important lors de la conquête romaine, la côte Châlonnaise et ses vignobles ont prospéré à travers les siècles, abritant aujourd'hui certains des terroirs les plus recherchés.
Une continuité territoriale certes, mais un palmarès différent
La Côte Châlonnaise est l’allongement parfait de la Côte de Beaune. Elle poursuit la descente de la Route des Grands Crus dans le Sud de la Bourgogne, longent les frontières de la Saône-et-Loire. Elle s’étend sur 40 kilomètres de long, englobant la Côte Châlonnaise, mais aussi la Côte du Couchois, souvent considérée comme à part avec son propre microclimat, elle est tout de même bien rattaché à la Côte Châlonnaise. La Côte nous offre 2 300 hectares de surface de vigne, représentant 7% du vignoble bourguignon total, auquel il faut ajouter la Côte du Couchois, 73 hectares au total. On retrouve 46,5% de blanc, 53% de rouge sachant que la Côte du Couchois produit uniquement des vins rouges.
Le terroir de la Côte Châlonnaise est excellent pour un développement optimal de la vigne. Une grande influence continentale s’opère, marquée par le changement de temps fréquent, entre des hivers très froids, et des étés chauds. La vigne évolue sur des sols datant du jurassique, aujourd’hui composé d’argile et de calcaire. La variation argile et calcaire dépend des emplacements des climats.
Une historie semée d'embuches
Largement plantée et développée lors du haut Moyen-Âge, l’entretient des vignes est principalement revenu aux abbayes. C’est Philippe le Hardi, vers l’an 1390 qui décida d’accroitre le potentiel des vignes et ainsi de les développer pour étendre sa production.
Plus proche de nous, à la moitié du XIXe siècle, une première maladie advint, la pyrale. Puis, pendant de nombreuses années, les maladies se succédèrent, d’une maladie cryptogamique, de l’oïdium, enfin, le mildiou et le coup fatal fut porté par le phylloxéra qui décima la quasi totalité du vignoble.
Les vignes, aujourd’hui renforcées et parées face à ces maladies maintenant connue, se relève de plusieurs années de difficultés.
Des Appellations aux multiples facettes
La Côte Châlonnaise nous offre de grands noms, parfois peu connus, parfois de rayonnement international, c’est une mixité dont la Côte se plaît, gardant d’excellentes appellations pour les fins connaisseurs. Les appellations de Bouzeron et Montagny produisent uniquement des vins blancs. Les appellations de Rully, Mercurey et Givry sont bicolores. Il n’existe pas de Grand Cru le long de la Côte Châlonnaise, ni de vignoble qualifié en “Hautes-Côtes” tel que le Hautes-Côtes de Beaune et Hautes-Côtes de Nuits. Mais de nombreuses appellations proposent des Premiers Crus.
La Côte Châlonnaise est une extension distincte de la renommée Côte de Beaune, offrant une variété de vins et une histoire marquée par la résilience face aux défis. Les amateurs de vin peuvent vivre une expérience unique dans cette région, découvrant des appellations authentiques et des terroirs exceptionnels qui témoignent du savoir-faire traditionnel des vignerons locaux.