Présent depuis 1960 à Montigny-lès-Arsures, Lucien Aviet retrace l’histoire familiale de l’un des vignerons jurassien les plus connus du XXe siècle.
Présent depuis 1960 à Montigny-lès-Arsures, Lucien Aviet retrace l’histoire familiale de l’un des vignerons jurassien les plus connus du XXe siècle.
Situé dans le vignoble d’Arbois, à trois kilomètres de cette dernière, ce domaine familial à acquis, auprès des Jurassiens et amateurs des vins de cette région, une renommée le plaçant comme un incontournable du Jura.
En gagnant en renommée en France et à l'étranger, le vignoble jurassien attire de plus en plus les amateurs de vin. Autrefois beaucoup plus vaste, couvrant 20 000 hectares et abritant 40 variétés de raisin, la région actuelle de 1 850 hectares s'étend de Salins-les-Bains à Saint-Amour. Après avoir surmonté la crise du phylloxéra grâce à de nouvelles techniques, la viticulture a repris son essor.
Aujourd'hui, seuls 5 cépages sont autorisés pour produire les vins du Jura, notamment le Chardonnay et le Savagnin pour les blancs, et le Trousseau, le Ploussard et le Pinot Noir pour les rouges.
L'AOC Arbois dans le Jura a été la première à obtenir sa classification le 15 mai 1936, suivi de trois au cours des semaines et années qui suivirent. Il s'agit du vignoble de l'Étoile, de Château-Chalon, célèbre pour ses vins jaunes, et du vignoble de la Côte du Jura, reconnu pour la qualité de ses grands vins tout le long de l'appellation.
Cette appellation qui s’étends sur près de 90km propose des terroirs majoritairement composé d’un sol argilo-calcaire couplé de marnes le tout se divisant en une multitude de microclimats.
Les vignes familiales sont léguées au travers des générations. En 1960, lors de son retour de la guerre, Lucien Aviet récupère l’hectare de vignes de la famille et décide de se lancer dans la production de vin au cépage alors méconnus. Le surnom de Lucien et Bacchus, la qualité de ses vins se transmets et il devient rapidement l’un des vignerons les plus célèbre de la région montagnarde. À l’époque, les cuvées du viticulteur portaient le nom de certains étudiants qui venait l’aider lors des vendanges, un dévouement au caractère familial de son vignoble.
À partir de 1990, Vincent, son fils, le rejoindra au domaine, ensemble, ils changèrent son nom et le renommaient le Caveau de Bacchus, rapport au surnom de père. Tout deux ont eu à cœur de conservé l’expression traditionnelle des vins locaux.
Aujourd’hui présent sur 5 hectares répartis sur plusieurs parcelles d’Arbois tel que Ruzard, Rosière ou Nonceau. Ces terroirs sont particulièrement réceptifs au Trousseau. Ce cépage est le moins cultivé du Jura, il est pourtant typique du terroir d’Arbois représentant 8% de l’encépagement de la région. Le domaine possède des vignes plantées par le père et le fils, celles de la parcelle de Nonceau ont été plantées en 1991, il travaille uniquement des cépages typiques de la région, on y retrouvera le Trousseau, le Plussard pour les rouges. Pour les blancs, le Savagnin, au cœur de vignes, est accompagné par le Melon à queue rouge, il s’agit d’un cousin du Chardonnay et fait donc partis de l’AOC Arbois.
La production annuelle du domaine est de 24 000 bouteilles et se veut familiale. Lucien à transmis à son fils, son savoir-faire qu’il tenait de ses prédécesseurs. Chaque vinification se fait avec des méthodes traditionnelles.
Les vendanges du Jura sont connues pour leur rigueur, chaque grappe étant triée directement sur la vigne. Une fois arrivés au chai, les raisins sont entièrement égrappés. La macération et la fermentation alcoolique ont lieu en foudre pendant 20 à 30 jours. Une cuvée spéciale voit même le Trousseau macérer pendant 313 jours. Avec des remontages réguliers, le tout est réalisé en utilisant les levures indigènes naturellement présentes sur le raisin.
Voulant promouvoir les vins de la superbe appellation Arbois, le Caveau de Bacchus met en avant un savoir-faire familial et un terroir uniques dans la création de vins blancs, jaunes et rouges, représentatifs du Jura.
