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Les Autres Régions

La diversité est ce qui caractérise les vins français, leur histoire a été forgée au travers des siècles. Explorons ensemble ce qui fait de la France le plus beau vignoble du monde.

Chaque cep de vigne s’adapte le mieux à certains sols et conditions climatiques. Si elle apprécie généralement le soleil, la chaleur ne réussit pas à tous les cépages. Au fil des siècles, les vignerons ont découvert quels étaient les climats de préférence de chaque cépage.

Aujourd’hui, la vigne est cultivée sur 80 départements français que l’on regroupe en 16 grands vignobles.

Chaque région viticole en France possède ses propres caractéristiques uniques qui influencent le goût et la qualité du vin produit. Des terroirs de Bourgogne aux vignobles ensoleillés de Provence, chaque région offre une palette de saveurs et d'arômes variés à découvrir.

Les vignerons français accordent une importance particulière à la tradition et à la qualité de leur production, ce qui se reflète dans la renommée mondiale des vins français.

On décompte environ 836 000 ha classifiés suivant une panoplie d’Appellations d’Origine Contrôlées/Protégées et Indications Géographiques Protégées.

Les vignobles de France sont les plus connus au monde, quel amateur de vin n’a jamais entendu parler de la Champagne, du Beaujolais ou de la Bourgogne ?

Ces régions se sont distinguées au fil des siècles, mais leurs voisines n’ont rien à leur envier.

En 2024, le vin est la boisson préférée des Français, cette boisson historique a une histoire qui la distingue depuis des siècles.

Le Vignoble, présent depuis l’antiquité

Les civilisations antiques buvaient majoritairement de la bière, sa fabrication simple lui permettait d’être préparée le matin pour être bue l’après-midi. Bien différente d’aujourd’hui, elle était alors préparée avec des morceaux de pain. Cette boisson appelée “zifos” s’est transformée au fil des siècles afin de devenir la bière que nous consommons aujourd’hui.

La vigne demandait un travail plus minutieux, la production du vin s’est plus lentement diffusée jusqu’à l’essor de l’empire romain où il a connu une expansion considérable. Les Romains ont perfectionné les techniques de culture de la vigne et de vinification, propageant leur savoir à travers les terres conquises. Grâce à leur ingéniosité, le vin est devenu un symbole de prestige et de convivialité, accompagnant les festivités et célébrations de l'époque. Cette passion pour le vin a perduré à travers les siècles, en faisant un élément incontournable de la culture méditerranéenne. Ce sont d’ailleurs eux qui ont implanté la vigne en Gaule.

Ces peuples de l’ancienne France ont très vite apprécié cette boisson. Alors que l’avancée romaine amenait avec elle la vigne, certains peuples celtes ont décidé d’apporter eux-mêmes la vigne. On retrouve aujourd’hui des vestiges de production de vin de Bourgogne datant d’avant la conquête romaine, témoignant d’une expertise millénaire.

Les cultures et modes de consommation du vin étaient cependant très différents entre les peuples celtes de Gaule et les Romains, pour les premiers, le vin se consommait pur, d’après l’archéologue Matthieu Poux, il serait assimilé au sang. Pour les Romains, au contraire, il était dilué avec de l’eau et souvent agrémenté d’herbes afin de pouvoir être consommé toute la journée. Les légions romaines recevaient généralement une ration de vin coupé de douze rations d’eau. Seuls les dieux pouvaient boire cette boisson pure. C’est l’une des raisons pour lesquelles les Gaulois étaient définis comme des “Barbares”. Lors de l'invasion romaine, les vignes gauloises ont été arrachées. Seuls les citoyens romains étaient autorisés à cultiver la vigne, et toute concurrence de la Gaule était malvenue. En menant leur conquête de la Méditerranée vers le Nord, ils ont établi la ville de Massalia, connue aujourd'hui sous le nom de Marseille, posant ainsi les bases du plus grand vignoble de France, la Provence. En continuant son ascension, l'Empire a découvert les magnifiques paysages de la vallée du Rhône, des coteaux escarpées au terroir unique qui produit désormais des vins renommés tels que Châteauneuf-du-Pape, au Sud, ou Côte-Rôtie, sur la rive droite en descente du fleuve. Enfin, les Romains sont arrivés dans l'actuelle Bourgogne, où les vins de qualité ont prospéré et se sont intégrés à la culture romaine.

En l’an 92, l’Empereur, Domitien fit interdire la plantation de vignes et ordonna l’arrachage de la moitié des vignobles méditerranéens, leur qualité faisant concurrence aux vins italiens. Il fallut attendre près de deux siècles pour que la vigne soit replantée.

Par la pratique et l’expérimentation, les peuples Gallo-Romains découvrirent que l’utilisation de fûts de chêne permettait un développement des arômes du vin. Cette innovation se démocratisa alors auprès de tous les peuples qui aujourd’hui encore, élèvent leurs vins au travers de ces fûts.

Le Moyen-Âge, l’ère du changement

À partir du IVe siècle, le christianisme s'imposa et alors, le vin se démocratisa dans les valeurs du peuple. Non plus réservé aux élites et petite bourgeoisie, il devint un produit culturel et traditionnel de la consommation courante, toutefois, à l'époque le vin possédait peu d'alcool et était plus sûr que l'eau, souvent polluée. Les moines sont alors les garants d'un savoir-faire et de traditions ancrées au travers de la religion. Les églises et cathédrales, propriétaires de nombreux vignobles, produisaient le "vin de messe" et expérimentaient au travers de la France de nombreuses manières de produire du vin.

C'est à partir du XVe siècle qu'elle gagna sa renommée. De nombreux moines ont contribué à ce développement, Don Pierre Pérignon est considéré comme le pionnier des vins champenois. Ses découvertes sur l'assemblage et le pressurage, permettant la création de vins blancs à partir de cépages rouges.
Les incontournables vins mousseux de la région viendraient d'un heureux hasard. Lors d'un hiver particulièrement rigoureux, certains vins n'ont pas pu finir leur fermentation. Lorsque les douceurs printanières arrivèrent, le vin avait déjà été mis en bouteille. Les températures agréables de la saison ont permis aux levures encore présentes dans les bouteilles de se réactiver. Consommant le sucre, elles le transformaient en alcool et dégageaient du dioxyde de carbone. Les bouteilles sous haute pression explosaient parfois en cave, les moines ne comprenant pas ce phénomène alors inédit le surnommaient le "vin du diable".

En 1855, on vit pour la seconde fois une classification officielle, cette fois-ci, pour les vins de Bordeaux à l'occasion de l'exposition universelle où s'illustrent Château Margaux et autre grands Châteaux du Médoc et de Pomerol. Lors de ce siècle, de nombreuses taxes se virent levées, et les débits de boissons autorisés sur simple déclaration en mairie. La consommation de vin se démocratisa et la consommation doubla entre 1830 et 1935. Popularisée, la boisson devint même un remède, l'avis de l'Académie nationale de la médecine du 10 août 1915 recommande différents vins pour traiter différents maux.

La crise du Phylloxera, survenue au milieu du XIXe siècle, a marqué un tournant dramatique dans l'histoire de la viticulture européenne. Ce fléau, causé par un puceron originaire d'Amérique, a été identifié pour la première fois en 1863. Cet insecte s'attaque aux racines des vignes. L'impact fut catastrophique, menaçant l'existence même de la viticulture sur le continent.

Devant l'ampleur de la crise, des scientifiques et viticulteurs ont cherché des solutions pour sauver les vignobles européens. Après plusieurs tentatives pour éliminer le phylloxera, la solution est venue d'une pratique déjà ancienne, mais peu répandue : le greffage. Il a été découvert que les vignes américaines, habituées à cohabiter avec le phylloxera, résistaient à l'attaque de l'insecte.

Ainsi, en greffant des cépages français sur des pieds américains résistants au phylloxera, les viticulteurs ont réussi à contourner le problème. Cette méthode a non seulement permis de sauver les vignobles européens de l'extinction, mais elle a aussi révolutionné les pratiques viticoles. Cette période de crise a donc induit une transformation profonde et durable de la viticulture.

Seuls quelques vignobles n'ont pas été affectés par cette épidémie, notamment certaines parties du Languedoc et du Roussillon dont le terroir sableux n'a pas permis à l'insecte de s'établir.

L'amélioration des techniques viticoles a permis au vignoble français de se rétablir sur des bases solides. En août 1905, les institutions ont mis en place un système d'appellation, accordant à chaque région un terroir délimité. Ce système a été étendu en 1953 pour réglementer les cépages autorisés dans chaque appellation.

La consommation de vin, très Français

Certainement le territoire où l'on compte le plus de climats distincts, la France dispose d'une multitude de terroirs qui lui sont propres. De la vallée de la Loire, au Nord Ouest, jusqu'au Jura, au Sud Est de la Côte d'Or, le nombre et le style des vins sont totalement différents. La première région s'étend sur près de 1000 km le long du fleuve du même nom, la Loire. Produisant de nombreux types de vin, on y retrouve des appellations appréciées des connaisseurs, Chinon, Bourgueil, Pouilly-Fumé en sont des exemples. Vins de terroir et de savoir-faire, ils se démarquent par leur fraîcheur même sur le vin rouge.
Le Jura, est un vignoble spécial situé dans le département éponyme. Renommé mondialement pour son vin jaune et son Macvin. Le vin jaune dégage des arômes distincts de noix et d'autres fruits à coque, qui se marient parfaitement avec le fromage emblématique de la région, le comté. Quant au Macvin, il résulte de l'union d'un moût frais de raisins et d'une eau-de-vie de marc vieilli pendant au moins 14 mois sous bois. Ce mélange développe des arômes de pâte de coings, de fruits confits, d’écorce d’orange et est généralement consommé en apéritif avec un melon.

On retrouve aujourd'hui encore dans les vignes des vestiges du passé de notre sol, dans le vignoble de Chablis notamment où coquille d'huîtres et autres fossiles se retrouvent dans la couche du kimméridgien de Chablis.

La diversité du vignoble français est un trésor national, reflétant la richesse et la variété des terroirs et des climats à travers le pays. De la fraîcheur des vins de Loire à la complexité des Bourgogne, en passant par la délicatesse des vins d'Alsace, chaque région apporte son histoire et son savoir-faire à ce monument de la culture française.

Le vin à travers le monde

Depuis longtemps, la vigne a été exportée et cultivée à travers le monde, que ce soit en Amérique, en Afrique ou plus récemment, en Asie, la production de vin a majoritairement été consommé dans son pays producteur. Récemment, un engouement européen s'est développé pour ses vins étrangers. Le Chili, l'Argentine, les États-Unis, l'Afrique du Sud et l'Australie. Ces pays sont les premiers à avoir émergé dans le monde en tant que producteurs de vins de qualité. L'Australie s'est démarqué en alliant qualité et quantité, aujourd'hui le 4e exportateur mondial, derrière le trio France, Italie, Espagne. Les vins australiens se diversifient, proposant une centaine de cépages, et même si c'est toujours moins que la France seule, certains ont su conquérir le monde et notamment l'Asie.​

Des vignerons talentueux sont à l'origine de ces vins qui se veulent comme une référence parmi les vins du nouveau monde.​

En France et à travers le monde, des vignerons font rayonner un terroir et un savoir-faire transmis à travers les générations, développant au niveau mondial une image nouvelle pour les consommateurs. Du Bugey à la Savoie, de l'Europe à l'Australie, le vin apparaît au travers des frontières pour faire découvrir, chaque jour, de nouvelles saveurs et offrir un tour du monde gustatif.

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